D’invention plus récente que la brosse, le rouleau a pris une place privilégiée pour peindre les grandes surfaces planes : murs, plafonds et sols. Le rouleau présente en effet de multiples avantages : rapidité de travail, régularité de la couche de peinture, diversité des textures et surtout économie de peinture. Parmi les matériels de peinture, encore faut-il savoir choisir le bon rouleau
Choisir le bon rouleau
Le choix des rouleaux pour peindre les murs est très large : mais on en distingue principalement trois types :
– rouleau à poil ras (5 mm) ou en mousse fine pour la laque ;
– rouleau à poils mi-longs (12 mm) pour les peintures satinées ou mates ;
– rouleau à poils longs (18 mm), alvéolaire ou structuré, pour les crépis, enduits décoratifs et les façades.
Il existe aussi de nombreux rouleaux spécialisés pour le traitement du bois, les plafonds, les façades, etc. La qualité de l’outil est, comme pour les brosses, tout à fait essentielle : quand on est soigneux, on peut utiliser un rouleau pendant des années, à condition d’avoir choisi une monture de qualité, garante d’un roulement régulier et donc d’une rotation parfaite du manchon (lequel est interchangeable).
Préparer le rouleau
Quand le manchon est neuf, laissez le tremper pendant une nuit entière pour en assouplir les poils et le support. Essorez-le à fond. Si vous devez travailler avec une peinture diluable à l’eau, vous pouvez l’utiliser aussitôt. Avec une peinture solvantée (de plus en plus rare, sauf à l'extérieur), laissez-le sécher avant utilisation.