Un envoi exceptionnellement décalé au mois de novembre 2025
En raison de l’adoption tardive de la loi de finances pour 2025, l’envoi des premiers chèques énergie au titre de la campagne 2025 interviendra en novembre 2025, puis les envois se poursuivront dans les mois qui suivent pour les personnes qui se déclareront sur la plateforme.
Dans ce contexte et afin d’assurer une protection des ménages précaires, le Ministre chargé de l’Industrie et de l'Énergie, Marc Ferracci, a demandé aux fournisseurs d’énergie de faire preuve de souplesse à l’égard des clients potentiellement éligibles, en particulier ceux précédemment bénéficiaires du chèque énergie, notamment en cas d’impayé, et de maintenir leurs protections associées au chèque énergie, en privilégiant la réduction de puissance pour l’électricité et en évitant les interruptions d’alimentation.
Le Ministre a également rappelé que les protections associées au chèque énergie sont rétroactives et doivent être appliquées dès lors qu’un bénéficiaire se fait connaître, soit par le paiement avec son chèque énergie, soit par l’envoi de ses attestations.
De nouvelles modalités d’attribution
Les modalités d’attribution du chèque énergie évoluent pour tenir compte de la suppression, en 2023, de la taxe d’habitation sur les résidences principales, dont a bénéficié l’ensemble des ménages.
Afin de conserver l’envoi d’un seul chèque par logement, l’attribution du chèque énergie s’appuiera désormais :
- sur le numéro de Point de Livraison (PDL) d’électricité du logement,
- et sur les revenus du foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité.
Pour permettre une attribution automatique du chèque énergie au plus grand nombre, une liste des bénéficiaires sera établie grâce aux informations détenues par la Direction générale des finances publiques (DGFIP), les données des gestionnaires de réseaux publics de distribution d’électricité (GRD), et celles des fournisseurs d’électricité.
Le ministère de l’Économie et des Finances organisera prochainement une réunion d’information et une consultation des parties prenantes sur les textes d’application.