L’audit énergétique est obligatoire en cas de mutation, c’est-à-dire de vente, pour les logements (maisons individuelles ou logements collectivement d’un immeuble appartenant à un même propriétaire) mal classés énergétiquement à l’issue d’un DPE, le diagnostic de performance énergétique. Il a pour objet d’informer un éventuel acquéreur. C’est l’une des dispositions de la loi Climat.
Quels logements concernés ?
Cet audit énergétique concerne les logements classés de G à D, avec une montée en application progressive :
- G et F (obligatoire depuis 2022)
- E à partir du 01/01/2025
- D à partir du 01/01/2034
Les résultats de l’audit conditionneront les possibilités d’aide à la rénovation énergétique sur ce référentiel : Maprimerénov, CEE, éco-PTZ, etc.).
Que contient l’audit énergétique ?
L’audit énergétique contient un état des lieux général du bien (caractéristiques thermiques et géométriques, les indications sur les équipements de chauffage, de ventilation, d’éclairage, une estimation de la performance du bâtiment, des propositions de travaux de rénovation permettant d’améliorer le niveau de performance énergétique, l’estimation des économies d’énergie, des ordres de grandeur des coûts des travaux proposés, la mention des principales aides publiques mobilisables.
Que comprend l'audit énergétique ?
Il doit comprendre aussi des recommandations de travaux de rénovation énergétique à effectuer concernant les différentes parties de la maison : combles, toiture, murs, plancher bas, portes et fenêtres, ventilation, eau chaude sanitaire.
Des dérogations peuvent être accordées en fonction de la valeur de vente du logement si le coût des travaux est disproportionné, c'est-à-dire s'il dépasse 50% de la valeur de vente du bien. Il en est de même évidemment, si le résultat des travaux projeté contrevient aux règles d'urbanisme (modification de l'aspect extérieur en secteur protégé).