Cloisons en dur
Il existe de nombreuses solutions pour séparer en deux une pièce jugée trop grande, parmi lesquelles une cloison “en dur” composée de carreaux de plâtre de béton cellulaire ou de briques plâtrière. Il s’agit de travaux relativement importants qui, par ailleurs, ne résolvent pas la question de l’isolation. Une isolation rapportée classique est alors nécessaire d'un côté ou de l'autre de la cloison.
Cloisons légères
La pose d’une cloison en panneaux isolants sur ossatures métalliques ou de panneaux alvéolés entre tasseaux constitue une solution plus intéressante. La première est une solution techniquement plus avancée, la seconde un bricolage facile à réaliser.
Cloison sur ossature
• Repérez et tracez l’emplacement de la future cloison.
• Fixez les rails haut et bas, (ils sont en U).
• Coupez les montants en les minorant de 5 cm par rapport à la cote sol-plafond que vous aurez relevée avec précision.
• Placez le premier montant à 1 cm du mur et posez un montant tous les 50 cm.
• Posez les plaques de plâtre d’un côté, disposez l’isolant, puis posez les plaques de l’autre côté.
Cloison alvéolaire
Les cloisons alvéolaires de 5 cm d’épaisseur ne procurent pas une isolation thermique ou phonique très importante. Leur facilité de montage, en revanche, en fait une réalisation à la portée de tous les bricoleurs.
• Tracez au sol, sur les murs et au plafond, l’emplacement des côtés de la cloison.
• Débitez ou faites débiter des tasseaux qui vous permettront, une fois fixés, de former de véritables rails de guidage et de maintien pour le plafond.
• Fixez-les provisoirement, puis percez, vissez et chevillez.
• Engagez la cloison dans son rail ; jointoyez les parements.
Il est possible d’isoler phoniquement une cloison alvéolaire en y fixant des entretoises sur lesquelles vous embrocherez l’isolant. Elles vous serviront aussi à tenir les montants d’une ossature métallique qui recevra des plaques de plâtre.
Les bruits : les points d'entrée dans la maison
Le bruit est la principale nuisance ressentie par les Français. Elle varie évidemment beaucoup selon les endroits, l’environnement, la saison. Il faut noter l’aspect très psychologique du ressenti au bruit qui relativise les normes et règles d’appréciation de cette nuisance. Il faut souligner, par exemple, que plus un environnement est silencieux, et plus on ressentira un bruit qui, dans un environnement bruyant, passerait totalement inaperçu. C’est pourquoi l’on parle généralement « d’émergence », c’est-à-dire de dépassement d’un seuil de bruit moyen dans un lieu donné. Il faut ici distinguer les bruits aériens qui proviennent de l’environnement de la maison et les bruits d’impact qui sont internes à la construction.
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