Les bacs de culture
• Matières de bacs. On prohibera absolument les traverses de chemin de fer, traitées à la créosote très nocive pour le contact des mains, des bras et des cuisses (en s’asseyant dessus, l’été, quand on est en short). Les bacs peuvent être posés à même le sol ou sur pied, ce qui impose la réalisation d'un fond, percés d'orifices de drainage. Les bacs sur pied sont utilisables sur un balcon ou une terrasse. Traditionnellement en bois, les bacs peuvent être aussi en PVC, en métal (acier galvanisés)
• Profondeur et largeur des bacs. Surélevés et donc profonds de 40 à 60 cm cm, ils mettent les cultures à portée de main, en évitant d’avoir trop à se baisser. Ces bacs carrés ou rectangulaires ne feront pas plus de 1 m de large pour un accès central facilité afin de planter, transplanter, désherber, arroser facilement. Il est possible de les fabriquer soi-même à partir de chevrons ou de bastaings, mais on en trouve désormais en kit dans les jardineries ou par internet.
• La protection intérieure des bacs en bois peut se faire avec de la bâche plastique noire, percée de trous si le fond du bac en est tapissé. La surface réduite consacrée aux cultures est compensée par la densité de la production.
La nature du support de culture (traditionnel ou en permaculture)
• Le support de culture doit être adaptée, de façon sélective, aux plantes qu’on y cultive, ce qui n’est pas facile en pleine terre. La surveillance des éventuels parasites est plus efficace que sur le sol, les parois empêchant ou réduisant leurs éventuelles invasions.
• Il faut être attentif à la prolifération des maladies, que la proximité d’espèces et de variétés de plantes de même famille dans un même bac peut favoriser. Des traitement adaptés (autant que possible compatibles avec la culture biologique) seront appliqués dès l'apparition des maladies pour les limiter le plus possible.
• Le compostage prend ici tout son sens et permet tout à la fois une réduction des déchets domestiques, la valorisation de ceux -ci en fournissant une partie du compost et de l’engrais. On veillera à n’utiliser que des engrais, amendements et traitements autorisés en culture biologique.
Plantes cultivables en bacs surélevés
La production en bac d’à peu près toutes les plantes du potager et du verger peut être réalisée.
• Tous les légumes racines y prospéreront (carottes, navets et même pommes de terre, betteraves, céleri, etc.), les pois et les haricots nains (pour éviter les rames), les choux, choux fleurs (bien que prenant beaucoup de place).
• Les fraisiers et même les arbustes à petits fruits (framboisiers, mûriers, cassissiers). Des arbres fruitiers nains (agrumes, pommiers, poiriers pourrons être conduits en isolés dans des bacs individuels carrés.
L’arrosage
Il devra être géré avec attention, les légumes et autres plantes cultivées en bac pouvant pâtir de la sécheresse plus rapidement qu’en pleine terre. On établira donc un système d’arrosage automatique branché sur le réseau ou raccordé au système de récupération d’eau de pluie, idéalement relié à une citerne et à un gestionnaire d’eau de pluie.