La préparation des supports
Sur lambourdes ou sur solives
Un parquet traditionnel est posé sur lambourdes ou/et sur solives. Avant la pose du plancher, il est bon de s'assurer de la solidité du support. Une bande résiliente (en liège ou en matériau de synthèse) doit être intercalée entre les lambourdes ou les solives et les lames de parquet.
Sur sol plan
Pour poser des parquets sur un sol plan, il faut que le support soit stable, parfaitement plan et propre, exempt d'humidité. S’il s’agit d’un ancien parquet ou d’une chape dont la planéité n'est pas parfaite, utilisez un produit de ragréage autolissant. Attendez le séchage complet du mortier avant la pose du parquet. Pour une pose flottante, il faut prévoir une sous-couche isolante sous le parquet : elle constituera un bon isolant acoustique qui participera à l'isolation thermique du sol.
Différents types de pose du parquet
Si la pose clouée est la plus traditionnelle, différentes techniques ont été mises au point en fonction d'autres types de support tels que les dalles en béton et les chapes de mortier, ou sur des sols plans anciens.
Pose clouée
Les parquets traditionnels sont cloués sur les solives ou sur les lambourdes (lattes fixées transversalement aux solives). Pour chaque type de lame, il y a un entraxe maximal qui dépend de la résistance du bois à la flexion. Cette caractéristique doit être précisée au moment de l’achat. Pour un parquet ordinaire, on considère que l’entraxe maximal peut être de 60 cm. Si les solives sont trop écartées, clouez des lambourdes sur celles-ci en les espaçant de 45 cm.
Les lames sont clouées avec des pointes tête homme dans la languette (la rainure ayant tendance à éclater). La tête de la pointe est chassée pour ne pas gêner l’assemblage. N'oubliez pas la bande résilente sur les solives ou les lambourdes.
Le bois "joue" lors des variations de température et d’humidité : réservez un joint de dilatation de 1 cm environ, sur tout le périmètre de la pièce. Lors de la finition, cet intervalle est masqué par la pose de plinthes ou de quarts-de-rond.
Pose collée
Les parquets à coller se présentent sous la forme de lames classiques ou de dalles (notamment sur filet) offrant différents décors (damiers, bâtons rompus simples ou doubles). Ils se collent sur une chape bien propre ou sur un support lisse tel que du carrelage ou même un ancien parquet.
Mettez en place une règle-guide dans l’axe de la pièce (perpendiculaire à la porte). Utilisez une colle spéciale pour parquet (dite "flex" ). Appliquez-la à l’aide d’une spatule crantée. Les lames ou les dalles sont posées bord à bord ou emboîtées et alignées sur une règle-guide. Marouflez à l’aide d’une cale de bois ou d’une batte de carreleur.
Pose flottante
Posées à rainure et languette, les dalles ou les lames sont ici simplement emboîtées et collées (ou non) les unes sur les autres et posées directement sur le support, sans fixation particulière. On les pose généralement sur du feutre ou une sous-couche, qui font office d’isolant et de semelle. Une ancienne moquette peut également servir de sous-couche. Les sous-couches sont posées sans colle (on peut utiliser une bande adhésive double face ou les agrafer sur un ancien parquet).
Si vous posez des dalles carrées, assemblez-en six et vérifiez qu’elles sont d’équerre. Continuez la pose toujours par ensemble de six. Utilisez une colle vinylique à bois au niveau de l'emboîtement. Essuyez immédiatement les bavures de colle. Là encore, ménagez un joint de dilatation périphérique qui sera dissimulé par des baguettes quarts-de-rond ou des plinthes.
Pose par emboîtement, sans colle ni clou
Plusieurs fabricants ont développé des parquets flottants dont les chants sont conçus pour s’assembler très facilement, par simple emboîtement, le profil de la ligne d’assemblage garantissant un clipsage assurant la rigidité du revêtement. L’interstice entre les lames ou les dalles est réduit au minimum, ce qui évite l'accumulation des poussières à ce niveau. Le système présente aussi l’avantage d’être démontable, en vue d’un éventuel déménagement ultérieur.