Le détecteur de CO2 ne doit pas être confondu avec le détecteur de CO, le redoutable monoxyde de carbone. Si celui-ci, conséquence de la défaillance ce certains appareils de chauffage, peut être mortel ou très invalidant, le CO2, le gaz carbonique, est surtout révélateur de la qualité de l'air en général et de la possible contamination aux virus, bien sûr celui de la COVID principalement.
Indicateur de nécessité de renouvellement de l'air
En soi, sauf à très haute dose (au-delà de 10 000 ppm - parties par millions), le CO2 n'est pas dangereux : nous en produisons nous-mêmes simplement en respirant. C'est un gaz inodore et incolore, impossible à détecter sans capteur spécifique. Le taux de présence de CO2 dans l'air est un excellent indicateur de la nécessité de renouvellement de l'air. Les autorités de santé considèrent par exemple que lorsqu'il dépasse un taux de 800 ppm , c'est que l'air n'est pas assez renouvelé, avec le risque d'une possible contamination aux virus et une exposition aux autres polluants toxiques. Il est temps d'ouvrir les fenêtres et/ou d'activer la VMC pour renouveler l'air de la maison (ou de la classe en milieu scolaire).
Les détecteurs de CO2
Ce sont des détecteur très différents dans leur fonctionnement des détecteurs de fumée ou de monoxyde de carbone. Le dioxyde de carbone, comme son nom le suggère, est composé de deux atomes qui absorbent le rayonnement infrarouge (RI). La détection par RI est le moyen le plus utilisé pour détecteur le taux de CO2. Ils comprennent une chambre de mesure de la source lumineuse (rayonnement infrarouge) un filtre et un détecteur de RI. Iexiste aussi des appareils électrochimiques, plus sensibles à l'humidité.
Où placer un détecteur de CO2 ?
Il faut placer le détecteur à hauteur normal de respiration. On évitera de le placer près d'un conduit d'aération ou de ventilation (bouche de VMC, par exemple), à côté d'une fenêtre ou d'une porte. On peut fixer le poser sur un meuble ou le fixer au mur.
Les modèles de détecteurs de CO2
Ils indiquent clairement, sous forme d'un affichage numérique, le taux de dioxyde de carbone dans l'air exprimé en ppm (dans une gamme de quelques centaines à plusieurs milliers de ppm). Mais la plupart fournissent d'autres paramètres sur la qualité de l'air comme la présence de polluants comme les aldhéydes (HCO), les composés organiques volatils (TVOC), mais aussi l'hygrométrie et la température ambiante. Tous concourent à indiquer la nécessité de ventiler le logement, en notant que l'air y est toujours plus pollué que l'atmosphère extérieure. Ils sont alimentés par batterie ou sur secteur.