Former un arbre consiste à le structurer en vue de la production fruitière. Un scion, ou jet, constituant la première pousse verticale est incliné, arqué ou taillé différemment selon que l’on veut obtenir une forme plate (palissée) ou libre. Les tailles successives ont pour but de former les charpentières, tout en veillant au développement (à l’allongement) de l’arbre, dans les limites qu’il atteint à l’âge adulte. Les tailles successives de formation s’étalent sur deux ou trois ans.
Le choix des formes dépend de la surface disponible et du nombre d’arbres à planter, de la production voulue, de l’espèce fruitière, et du temps que l’on peut consacrer aux travaux de taille tout au long de l’année. Prenons un exemple : un arbre haute-tige adulte occupe une surface supérieure à 100 m2, mais demande moins d’attention, une fois formé, qu’un arbre en U, palmette Verrier ou toute autre forme plate. En revanche, les formes plates se conduisent bien contre un mur ; elles occupent, de ce fait, une surface moins importante et se prêtent donc aux jardins de superficie moyenne. Si vous décidez d’installer des arbres fruitiers le long d’un mur clôturant le potager, sachez que les traitements que vous devrez faire sur les arbres risquent de tomber sur les légumes.
Formes plates (ou palissées)
Les cordons sont les formes palissées les plus faciles à conduire. Les coursonnes, organes de production fruitière, se développent sur un axe unique. Il y a les cordons horizontaux (à un ou deux bras), le cordon oblique et le cordon vertical. Parmi les formes plates plus complexes, citons le cordon Ferraguti et l’arcure Lepage. Les palmettes et formes en U, intermédiaires, seront rapidement à votre portée.
Formes libres
Sont qualifiées de “libres” les formes qui ne nécessitent pas de palissage. Leur création demande une attention vigilante et de nombreuses interventions. Il faut distinguer ici les formes évidées et celles à axe central : gobelet simple, fuseau, par exemple.
Formation d'un cordon horizontal