Une situation nouvelle
Notre comportement à l'égard de l'électricité est influence par deux facteurs historiques:
– pendant longtemps le faible nombre d'appareils électriques en fonctionnement dans le logement, au-delà de l'éclairage;
– le prix très bas de l'électricité.
Ces deux composantes de notre vie quotidienne ont beaucoup changé:
– nous avons chez nous maintenant une quantité d'appareils et équipements électriques qui, collectivement, sont très énergivores;
– le prix de l'électricité a beaucoup augmenté et va continuer de croître.
Les gestes de base pour économiser l'électricité
La liste des bons gestes est longue ;
– coupez l’alimentation des appareils électriques plutôt que de les laisser en veille;
– lancez les machines à laver (lave-linge et lave-vaisselle) quand ils sont pleins (en utilisant de préférence le programme « éco »;
– utilisez le départ différé heures creuses pour ne pas surcharger le réseau électrique;
– procédez au dégivrage du congélateur (ou du compartiment congélation du réfrigérateur) tous les 6 mois pour éviter une surconsommation électrique) ;
– pensez à débrancher le chargeur de votre téléphone ou de votre ordinateur portable, ou encore de votre tablette et console de jeux quand sa batterie est pleine. Sinon, ils continuent à fonctionner en pure perte;
– pour le lavage du linge, abandonnez le prélavage, presque toujours inutile pour le lavage des textiles : vous ferez jusqu’à 15 ou 20 % d’économie;
– lavez le linge à la plus basse température possible en fonction du textile : en passant de 60 à 30°, vous ferez une économie d’énergie de plus de 50%. C’est ce que fait automatiquement un programme « éco » qui est évidemment à toujours privilégier;
– attendez que le lave-vaisselle comme le lave-vaisselle, soient pleins pour les lancer, ce qui réduira considérablement leur nombre d’utilisations annuelles. Notez qu’une famille moyenne effectue plus de 200 lavages de linge par an avec à la clé une consommation de 40 kg de lessive en poudre, de plus de 10 000 litres d’eau et 250 kWh d’électricité : cela vaut a peine de réduire le nombre de lavages ;
– optez pour un tarif dit "de nuit" ou « heures creuses » et un contacteur au tableau électrique et adopter une machine à laver à départ différé permettra d'obtenir une réduction significative du coût de ce type d'appareil. Le même type de conseils vaut pour le lave-vaisselle.
Réduire le coût de l'abonnement d'électricté
Une bonne appréciation des besoins en électricité permet de réduire le coût de l’abonnement. La puissance électrique souscrite est généralement supérieure à celle nécessaire, par souci de confort et pour ne pas être ennuyé par une coupure subite lorsqu’un appareil de forte puissance (souvent le soir, en plein milieu du repas) se met en marche et fait “sauter” le disjoncteur, ce qui revient à couper l’alimentation, au mieux du circuit concerné, généralement sur l’ensemble de l’installation. En calculant plus précisément la puissance nécessaire et en adoptant certains dispositifs, on peut faire des économies sur le coût de l'abonnement.
La puissance de chaque appareil s’exprime en W ou en kW. Un radiateur aura, par exemple une puissance de 1 500 W (1,5 kW), un ventilateur de 60 W seulement. L’addition de la puissance des appareils alimentés par l’installation correspond, en théorie, à la puissance dont on a besoin. En théorie seulement, car tous nos appareils ne fonctionnent pas en même temps. Les fournisseurs d’énergie proposent en général des abonnements en fonction de la surface du logement : :
– 3 kVA : pour les appartements de moins de 50 m² qui ne sont pas chauffés à l’électricité;
– 6 kVA : pour les logements de moins de 80 m² au tout électrique;
– 9 kVA : pour les logements entre 80 et 100 m² au tout électrique;
– 12 kVA : pour les logements de plus de 100 m² au tout électrique
(références Engie).
Une appréciation plus fine des besoins peut permettre de réduire le prix de l’abonnement, surtout si l’on équipe l’installation d’un délesteur qui s’installe au tableau de répartition et qui coupera automatiquement l’alimentation, par exemple du chauffe-eau, si l’appel de consommation de celui-ci, à l’heure de sa mise en marche programmée, risque de dépasser la puissance souscrite dans l’abonnement.