La réponse de Christian PESSEY à un problème de ventilation
Dans un appartement, si l’immeuble n’a pas été conçu avec ce type d’équipement, il n’y a a souvent pas de solution de VMC, ni même de VMI (la ventilation par insufflation par mise en surpression du logement).
Si donc il est impossible d’installer une VMC, la seule solution c’est la VMR, la « ventilation mécanique répartie ». C’est en fait une façon techniquement organisée de l’implantation des extracteurs de cuisine ou de salle de bains appliquée depuis toujours dans les logements anciens . Mais là il s’agit d’une installation réfléchie tenant compte la spécificité des pièces à ventilées dans une vision d’ensemble de l’équipement du logement.
L’équipement concerne de 1 à 3 pièces du logement. On fait entrer l’air neuf par les pièces principales, comme pour une VMC simple flux par des entrées d’air auto-réglables au niveau des fenêtres (grilles de ventilation), voire par un percement dans les murs si la copropriété l'accepte. Les portes sont détalonnées comme pour une VMI. L’air vicié est extrait au niveau des pièces techniques, salle de bains, toilettes, cuisine, par des extracteurs, chaque fois que l’on peut en installer au niveau des fenêtres ou de percements. Il est possible d’utiliser un groupe d’extraction installé en façade ou sur un balcon qui collecte l’air vicié des différentes pièces techniques. L’air frais balaye ainsi l’ensemble du logement. Le résultat est comparable à celui d’une VMC simple flux.
Le traitement de l'air dans la maison
Le souci de respirer un air de qualité, plus sain, moins pollué, fait partie des préoccupations de confort, au même titre que de bénéficier du chauffage ou de la climatisation. C’est aujourd’hui possible grâce à divers équipements, dont il faut savoir apprécier l’efficacité. Sans ce renouvellement, l'air intérieur peut être de 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur, même en ville. La règlementation sur le sujet est ancienne avec l'arrêté du 22 mars 1982 et celui du 24 mars 1983.