Alors que la décarbonation dans le bâtiment est systématiquement associée à l’électrification massive des usages, il est important et urgent de rappeler que la France est le pays d’Europe le plus thermosensible électriquement. Les besoins énergétiques sont couverts actuellement par 6 grands vecteurs énergétiques (le gaz, l’électricité, le propane, le fioul, le bois et les RCU). Le gaz, progressivement renouvelable, couvre jusqu’à 40 % de ces besoins en hiver. Par ailleurs, le bâtiment est responsable de 60 à 70 % de la pointe électrique hivernale du fait du développement du chauffage électrique.
Le remplacement systématique dans les logements des chaudières gaz par des PAC électriques aura des conséquences importantes sur l’équilibre offre/demande déjà sensible chaque année à l’approche de l’hiver. Or il existe une solution alternative qui répond à l’ensemble des enjeux de la transition énergétique en termes de résilience, flexibilité, souveraineté, pouvoir d’achat et environnement. Une solution alternative pour décarboner le bâtiment, réduire significativement les consommations de gaz fossile et préserver la résilience du système énergétique français : la PAC hybride.
La PAC hybride associe deux équipements :
• 1 PAC air/eau et 1 chaudière gaz THPE, pilotée par un système de régulation intelligent, la PAC hybride qui permet de bénéficier du meilleur des 2 technologies : la meilleure performance selon les besoins saisonniers en basculant sur la chaudière THPE en période froide pour garantir un confort de vie optimal et soulager le réseau électrique et d'assurer:
• jusqu’à 40 % de diminution des consommations*
• jusqu’à 80 % de réduction des gaz à effet de serre*
* selon le combustible d’origine
La PAC hybride conjugue un certain nombre d'avantages pour le particulier :
• un prix d’achat inférieur à celui d’une PAC électrique air-eau pour un confort équivalent
• 30 à 40 % d’économies d’énergie, donc sur les factures, par rapport à une chaudière gaz/fioul standard
• des aides de l’État similaires à celles de la PAC (coup de pouce chauffage et MaPrimeRenov’)
• du confort en toutes saisons grâce à la meilleure énergie au bon moment
• la sécurité de service en cas de panne de l’un ou l’autre des modules
• une bascule possible fonction de l’évolution du prix des énergies
• une large gamme d’offres fabricants
• et une filière opérationnelle avec des entreprises PG titulaires de la mention «PAC hybride»
La PAC hybride c'est la sécurité énergétique garantie pour le pays quel que soit le rythme de rénovation et quels que soient les aléas climatiques. C'est une solution parfaitement adaptée aux rénovations par étape sans risque de sur dimensionnement de la PAC quel que soit l’ordre des travaux. C'est une solution compatible au développement des énergies renouvelables et notamment à l’utilisation de gaz vert dans la chaudière (50 % de gaz renouvelable circulera dans les réseaux en 2040). Ce sont des bénéfices immédiats pour l’environnement avec 30 à 40 % de réduction des consommations et jusqu’à 80 % des GES.
Avec le mix énergétique « à la maison », c’est la complémentarité des énergies au service de la flexibilité électrique de la France face aux aléas imprévisibles (période de grand froid, retard sur le rythme de rénovation des logements, aléas sur la maintenance des centrales, crise sanitaire, etc.). La PAC hybride, c'est aussi un rempart au risque de pointe électrique hivernale (d’après RTE, 1,4 GW d’appel de puissance évité par million de PAC hybrides installées).
La PAC hybride est indispensable à la réussite de la transition énergétique dans toutes les visions prospectives à 2050 des acteurs majeurs de l’énergie (RTE, ADEME, ENGIE, etc.): de 2,5 à 5,7 millions de PAC hybrides selon les scénarios (ce qui représente jusqu’à 16 % des résidences principales à 2050) La PAC hybride est reconnue dans la réglementation éco-conception de l’Europe Une valeur ajoutée européenne plus importante pour l’hybride que pour la PAC seule (R&D française et européenne).
Informations : COÉNOVE - UMGCCP-FFB
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Rester le plus longtemps possible chez soir pout bien y vivre sa retraite et y vieillir dans les meilleures conditions, c'est le souhait d'un maximum de personnes, même si les établissements spécialisés sont en grande majorité bien tenus, par des personnels dévoués et attentifs. Mais pour rester chez soit quand on perd de la mobilité, il faut des aménagements, des adaptations qui facilitent la vie. Les conseils manquent souvent pour réaliser des travaux dans le logement, avoir les bonnes informations sur les aides financières, les bons contact pour faire certaines démarches. C'est l'objet de cette rubrique.
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Mortier de chaux : quel dosage ?
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Cambriolages : les moments préférés des cambrioleurs
Alors que le ministère de l’Intérieur a recensé 218 000 cambriolages en France en 2024, la marque Verisure, leader européen de l’alarme connectée à un système de télésurveillance, a analysé ses propres données pour révéler les nouvelles tendances des cambrioleurs. En 2024, la marque a traité près de 5 755 déclenchements d’alarme pour intrusion ou tentative d’intrusion, permettant ainsi de définir les périodes où les cambrioleurs semblent être les plus actifs.
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Un gaspillage généralisé de nombreux appareils souvent réparables ou pouvant être remis en état facilement a été le signe de l'hyper consommation. Le premier quart du XXI ème siècle se caractérise par une prise de conscience : il vaut mieux réparer plutôt que remplacer et il vaut mieux reconditionner que faire du neuf à partir de matières premières non-renouvelables. En 2025, l'indice de réparabilité devient l'indice de durabilité.
L'acide chlorhydrique pour détartrer facilement les WC
Il existe de nombreuses méthodes pour nettoyer la cuvette des WC entartrée, mais peu sont aussi efficaces quel''acide chlorhydrique. Aucune n'a sa capacité à dissoudre les dépôts calcaires et autres résidus. Cependant, il doit être utilisé avec précaution du fait de sa nature très corrosive. Portez des gants de ménage en caoutchouc et es lunettes de protection. Rappelons qu'il ne faut pas verser de l'eau sur un acide, (risque de projections) mais toujours l'eau sur l'acide.
L’amélioration de l’isolation et des performances du chauffage sont à l’ordre du jour depuis la fin des années 1970 , à la suite des chocs pétroliers. Les économies d’énergie visant à réduire la consommation de gaz ou de fioul, s’accompagnent aujourd’hui d’une réduction de l’impact environnemental de l’utilisation des énergies. D’où un retour en force du bois bûche et de ses dérivés (granulés, plaquettes forestières), dans un souci permanent d’amélioration du rendement thermique et des émissions de particules (label Flamme Verte).
La réduction des dépenses énergétiques passe prioritairement par l’isolation thermique, avec des isolants toujours plus performants : isolants minéraux (laine de verre, laine de roche) ou biosourcés (ouate de cellulose, laine de chanvre, fibres de bois, etc.), au détriment des produits pétroliers (polystyrène expansé – PSE – polyuréthane – PU). Une active politique de soutien et d’aide gouvernementale est conduite (Certificats d’économie d’énergie, Maprimerénov, Écoprêt taux zéro (Écoptz) est menée.
