La toiture est à la fois la partie de la maison où la chaleur s’échappe le plus facilement et celle dont l’isolation est la plus simple et la moins onéreuse. Il existe, en effet, une large gamme de produits répondant à tous les cas de figure. Il s’agit, en général, de produits dont le prix garantit un amortissement rapide. Les isolants minéraux, laine de verre et laine de roche, sont les plus utilisés.
La laine de verre, la laine de roche
Ces deux matériaux très proches sont largement utilisés pour l’isolation des sous-toitures. Il s’agit d’un enchevêtrement de fibres minérales présenté sous forme de rouleaux avec ou sans support papier, ou sous forme de panneaux à caractère semi-rigide. La laine de verre provient principalement de la fusion de verre recyclé, la laine de roche de celle de sables siliceux.
La laine minérale en rouleau
Elle est revêtue, sur une face, d’une feuille de papier kraft ou d’aluminium lui servant de support et constituant un pare-vapeur. Celui-ci déborde parfois légèrement de part et d’autre de la bande de laine de verre, constituant deux languettes parallèles permettant son agrafage sur les chevrons de la couverture.
Il existe aussi des bandes de laine de verre sans pare-vapeur (on parle alors de feutre “nu”) destinées à constituer une sous-couche isolante. Les cotes des bandes de laine de verre sont standardisées, les épaisseurs les plus courantes étant 45, 60, 80, 90, 100 et 120 mm (cette dernière étant aujourd’hui la plus utilisée), mais elle peut atteindre jusqu'à 240 mm.
La laine minérale en panneau
Elle est de structure identique à celle disponible en rouleau, mais elle est présentée en panneau semi-rigide, l’une des faces étant couverte d’un voile rigidifiant a base de polyester.
Les panneaux sont soit bruts, soit revêtus sur une face d’un papier kraft ou aluminium servant de pare-vapeur. Le jointoiement entre les panneaux est assuré à l’aide de bandes spéciales autocollantes.
La classification des produits
La détermination des besoins d’isolation d’une maison se fait à partir de trois coefficients :
• le coefficient de conductivité (λ, lambda) du matériau de construction.
• le coefficient de résistance thermique (R) du matériau.
• le coefficient de transmission surfacique (K) du matériau.
Plus le lambda est faible, et plus le matériau est isolant. À l'inverse, plus le R est important et plus l'isolation est importante.
L’épaisseur de l’isolation s’obtient en multipliant la résistance thermique par la conductivité thermique
La certification de l'efficacité des isolants est délivrée par l'association ACERMI.