Pour mesurer les performances de leurs isolants, Actis pratique ce que l'on appelle des "tests en situation réelle" ! Christian PESSEY et Maxime DURAN, directeur de l'innovation chez Actis vous expliquent de quoi il s'agit.
Christian PESSEY :
On mesure classiquement l’efficacité des isolants par des coefficients de conductivité, le "lambda", par la résistance, le "R". Pourquoi avoir besoin de tests "in-situ", en situation ?
Maxime DURAN :
Le "R" c’est important mais ça ne fait pas tout. Il est important de mesurer l’isolant, mis en œuvre, dans sa globalité. Les tests en situation réelle permettent de mesurer cette performance.
Christian PESSEY :
Alors en quoi ça consiste ces tests ?
Maxime DURAN :
Très simplement, on construit des bâtiments qui ressemblent aux bâtiments réels et on les isole, on chauffe le bâtiment et on mesure la performance des systèmes d’isolation dans des conditions climatiques très variées.
Christian PESSEY :
Alors, l’intérêt de ces tests c’est quoi ?
Maxime DURAN :
C’est de vérifier la performance des isolants en situation réelle. Ils sont donc très complémentaires des tests de laboratoire.
Christian PESSEY :
Ça vous a appris quoi ?
Maxime DURAN :
Par exemple que d'encapsuler l’air contenu dans les isolants pour maintenir cet air immobile est un élément crucial de la performance des isolants.
Christian PESSEY :
Il faut bien le dire, on a longtemps contesté la qualité scientifique et technique de vos tests, on en est où aujourd’hui ?
Maxime DURAN :
Aujourd’hui, de nombreux acteurs proposent des tests en situation réelle pour garantir la performance des bâtiments. Les constructeurs de maison font des tests en situation réelle donc nous sommes très fiers d’avoir contribué à l’évolution de ces mœurs.
Christian PESSEY :
Côté certifications et subventions ?
Maxime DURAN :
Nos produits sont certifiés, notamment le produit Hybris qui a obtenu un avis technique, ou un DTA de la part du CSTB qui garantit sa pose et sa mise en œuvre.
Christian PESSEY :
Donc avec ces isolants, on peut avoir MaPrimeRénov’ et les CEE ?
Maxime DURAN :
Tout à fait !
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