Nous avons contracté une entreprise générale du bàtiment pour effectuer des travaux de rénovation. Suite à la pose d'un parquet contrecollé, le fabricant recommandait l'application d'une huile de finition. Suite à ce huilage fait par l'entreprise, des traces d'huile séchée restent en surface. La situation est bloquée depuis 2 mois... L'entrepreneur propose un égrénage qui n'est même pas sur de réussir. Puis-je m'y opposer car cela revient à poncer du fait que nous avons acheter un parquet neuf et que ce ponçage même léger diminuera la couche d'usure? Je souhaite leur envoyer une recommandée, que me conseillerez-vous?
David
La réponse de Christian PESSEY
Je n'ai jamais été favorable au huilage des parquets, qu'ils soient massifs ou contre-collé. Rien ne remplace à mes yeux l'encaustique (autrement dit la cire) et l'huile... de cheville ou la cireuse. Et si l'on ne veut pas s'ennuyer avec l'entretien, il existe d'excellent vernis satinés (faussement baptisés vitrificateurs) qui donnent l'effet d'un huilage.
Ceci étant, l'entreprise a une obligation de résultat au titre de la garantie contractuelle (dont l'application peut en effet être demandée par une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception). Elle se doit de vous détacher le parquet au titre de l'obligation de résultat. Il existe d'autres solutions que le ponçage, que connaissent les spécialistes du parquet. Votre inquiétude de voir l'entreprise procéder à un ponçage, qui réduirait la couche d'usure doit être pondérée en fonction de l'épaisseur de la couche d'usure qui peut être comprise, selon la qualité du parquet, entre 2,5 et 6 mm. Dans le premier cas on peut comprendre votre réticence. Dans le second, rien ne s'oppose à un léger ponçage. Ensuite vous pourrez opter pour un vernissage ou un cirage plutôt qu'à un huilage.