Les « lieux d’aisance » comme on les appelait autrefois, portaient bien leur nom. Cette pièce dite « technique » a longtemps été délaissée. Le fait qu’elle ait souvent pris place dans la salle de bains (ce qui n’est certainement pas l’idéal), l’a fait évoluer esthétiquement au même titre que les autres « appareils » : lavabo, bidet, baignoire et douche. Dans les années 1970, la cuvette et le réservoir ont pris de la couleur, une tendance aujourd’hui contestée avec un retour à la porcelaine blanche.
La technolologie des W.-C
Si l'on exclut les cuvettes lavantes, la technologie des W.-C. a peu évoluée depuis la disparition des réservoirs haut et l’intégration du réservoir à la cuvette. La principale innovation à concerné l’économie d’eau avec les systèmes à double-chasse permettant de limiter la quantité d’eau utilisée en fonction des « besoins ». Le dispositif permet de réduire de moitié le volume de l’eau pour éviter de gaspiller jusqu’à 12 litres d’eau. Il est à noter que les anciens réservoirs peuvent facilement être équipés de ce dispositif. On peut constater aussi les évolutions techniques du mécanisme de chasse proprement dit, allant notamment dans le sens d’un plus grand silence de fonctionnement lors du remplissage du réservoir.
L’encastrement du réservoir dans la paroi
L'encastrement du réservoir à l’arrière de la cuvette est une innovation esthétique plus que technique, bien qu’elle demande un équipement spécifique. Elle est liée à l’utilisation de la plaque de plâtre qui permet de dissimuler l’armature et le réservoir lui-même, mais suppose un ancrage sur un mur solide. Il faut veiller à la disposition d’une trappe de visite facilitant l’accès au mécanisme pour son entretien ou son dépannage. L'encastrement du réservoir va de paie avec la cuvette suspendue, à la fois esthétique et permettant un meilleur entretien du sol.
Le WC broyeur
Le WC broyeur a permis l’installation de ce type d’équipement dans des logements qui en était sous-équipés ou dans des extensions, y compris en sous-sol (dans ce que les Américains appellent le « basement »). Le principe en est désormais bien connu : l’eau et les matières se trouvant dans la cuvette sont aspirées et passent dans un système de broyage à couteaux entraîné par un moteur électrique, dans une turbine, puis expulsées vers la canalisation des eaux usées (normalement la grosse canalisation de descente et non les canalisations secondaires des appareils (lavabo, bidet, baignoire et douche). En sous-sol, une pompe de relevage permet une expulsion au niveau des évacuations générales de la maison vers le système d’assainissement (égout, fosse septique ou micro-station d'épuration). Le principal inconvénient du système reste le bruit du broyage, notamment sur les matériels d’entrée de gamme. À noter qu’il existe des cuvettes à broyeur intégré (on parle WC. broyeur compact). L’implantation de ce type de WC. est retreint en immeuble collectif (se renseigner auprès du syndic).
Les cuvettes lavantes
Le confort tend à devenir un critère de choix significatif avec l’apparition, sous l’impulsion des Japonais, des WC lavants intégrant une douchette qui « jette » le papier toilette… aux oubliettes. On y gagne en confort (la température de l’eau et sa pression sont gérables par télécommande) et surtout en hygiène mais le dispositif a bien du mal à s’imposer chez nous en dépit des efforts des grandes marques du secteur.
Des toilettes bien ventilées
Dans les logements récents, les toilettes font partie des pièces « techniques » qui sont raccordées à la VMC. Lors de la création de toilettes (notamment avec un broyeur), il faut que cette pièce bénéficie d’une excellente ventilation par extraction d’air. Il ne faut pas négliger cet aspect des choses, essentielle pour le confort.