Le confinement n'est pas le calfeutrage
Quand on est obligé de rester chez soi pour se protéger et protéger les autres d'une contagion, cela ne signifie pas qu'il faut calfeutrer la maison et ne plus en renouveler l'air intérieur. Bien au contraire. Peu de virus et autres pathogènes sont "aéroportés", c'est-à-dire en suspension et transmissibles par l'air. Et encore ne se trouvent-ils pas en plein air. Il ne faut pas se calfeutrer, il faut au contraire aérer et renouveler l'air de la maison.
Ventiler la maison
Outre le fait que des organismes pathogènes comme les virus ont peu de chance de se trouver dans l'air intérieur de la maison, si jamais c'était le cas, c'est en renouvelant celui-ci que l'on aurait les meilleurs chances de les éliminer.
Dans ces conditions, si la maison n'est pas équipée d'une ventilation mécanique contrôlée (VMC), le mieux est d'ouvrir les fenêtres au moins 2 fois par jour (une fois le matin, une fois le soir) pendant au moins 1/4 d'heure. C'est le temps qu'il faut pour renouveler l'air d'un appartement ou d'une maison de 3 à 4 pièces.
Si vous êtes équipé d'une VMC (ou d'une VMI, ou tout simplement d'extracteurs de fenêtre), il ne faut surtout pas la couper, mais au contraire la laisser tourner sur vitesse maximale. Le coût en énergie est minime et le résultat optimal. Notez que si les maisons récentes sont équipées d'une VMC, c'est parce qu'elles sont très étanches à l'air et qu'elles doivent bénéficier de ce type de ventilation en permanence.
Le traitement de l'air dans la maison
Le souci de respirer un air de qualité, plus sain, moins pollué, fait partie des préoccupations de confort, au même titre que de bénéficier du chauffage ou de la climatisation. C’est aujourd’hui possible grâce à divers équipements, dont il faut savoir apprécier l’efficacité. Sans ce renouvellement, l'air intérieur peut être de 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur, même en ville. La règlementation sur le sujet est ancienne avec l'arrêté du 22 mars 1982 et celui du 24 mars 1983.