Les rosiers ont une capacité d'enracinement assez exceptionnelle. Le tuteurage n'est généralement nécessaire qu'après la plantation et la reprise. En revanche, les rosiers grimpants doivent être palissés et les rosiers tiges doivent être tuteurés..
Tuteurage
Un rosier buisson n’a, bien sûr, besoin d’aucun tuteurage ; il n’en est pas de même pour un rosier tige qui offre une prise au vent importante et risque, au moins pendant sa période d’implantation, de se coucher sous la bourrasque. Bien que peu esthétique, un solide tuteur en bois s’avère nécessaire (sa section est souvent proche de celle de la tige).
• Enfoncez le tuteur en terre, de préférence avant la plantation, sur le tiers de sa longueur totale et traitez la partie enterrée afin d’éviter son pourrissement. Utilisez de préférence des tuteurs en bambou ou en matière imputrescible (plastique, métal, etc.).
• La ligature entre le tuteur et la tige s’effectue avec des liens spéciaux. Ceux en matière plastique ne sont pas toujours adaptés aux sections de la tige et de son tuteur. En revanche, il est avantageux d’utiliser les liens semi-rigides qui servent au tuteurage des arbres et des arbustes. Ils sont formés généralement d’une lamelle métallique recouverte de mousse, permettant d’enserrer la tige ; ses deux extrémités se terminant par des fils de fer assurent la fixation autour du tuteur. Ces liens présentent l’avantage de maintenir solidement le rosier sans le blesser. Suivant la taille de la tige, il faut disposer deux ou trois liens.
• Vérifiez périodiquement que la tige n’est pas étranglée. Il faut absolument prohiber les ligatures avec du fil de fer, de la ficelle ou du fil électrique. Le raphia cependant convient également.
Palissage des rosiers grimpants
Un rosier grimpant est une plante sarmenteuse, c’est-à-dire dont les tiges semi-rigides atteignent un développement important. Ces tiges n’ont ni la rigidité suffisante ni les appendices volubiles nécessaires pour leur permettre de grimper naturellement. En conséquence, il faut les maintenir sur le support à garnir au moyen d’un palissage.
• Le treillage en bois est composé de lattes de faible épaisseur croisillonnées, c’est le palissage le plus classique. Vous pouvez le fabriquer vous-même en achetant de la latte que vous pourrez peindre. Mais il existe dans le commerce des treillages tout faits, dont certains en Red-Cedar, bois américain imputrescible, dispensant de tout traitement particulier.
• Fixez le treillage au mur solidement, car le rosier exerce une sorte de traction sur son support, surtout s’il a une floraison abondante. Chevillez, et vissez au besoin, les pattes de fixation du treillage dans le mur.
• Palissez les branches avec des liens en matière plastique ou avec du raphia. Il faut plusieurs liens pour chaque branche. Palissez de préférence les branches à l’horizontale, à partir desquelles se développeront des rameaux verticaux.