La qualité de l'air intérieur est une préoccupation majeure de santé publique, car l'ensemble de la population est concerné, et plus particulièrement les personnes fragiles ou fragilisées telles que les enfants, les personnes âgées ou les malades pulmonaires chroniques. Un intérêt tout particulier doit ainsi être porté aux différents polluants présents dans l’air intérieur, afin de réussir à en éliminer un maximum. Des analyseurs d'air permettent de les détecter.
Les principaux polluants dans la maison
Les polluants physiques dans l'air intérieur
Il s’agit de poussières transportant d’autres polluants, biologiques ou chimiques (fumée de tabac, fibres, spores de moisissures, allergènes, produits de combustion...), ils sont définis selon leur taille. Retenons notamment les PM 2,5, particules de diamètre aérodynamique médian inférieur à 2,5 μm, appelées « particules fines »
Les polluants biologiques dans l'air intérieur
Ce sont les allergènes animaux, les acariens, les moisissures, les pollens, les bactéries.
Les polluants chimiques dans la maison
Ce sont : les COV (composés organiques volatils). Les principales molécules retrouvées sont :
• les formaldéhyde et les acétaldéhydes contenus dans la fumée de tabac, les colles, etc.;
• le toluène contenu dans les peintures et vernis solvantés, les colles, les encres, les moquettes, les tapis, les calfatages siliconés, les vapeurs d'essence;
• le benzène contenu dans les carburants, la fumée de cigarette, de nombreux produits de bricolage, d'ameublement et de décoration;
• l'acétone que l'on trouve dans certains produits d’entretien.
Mesurer la qualité de l'air dans la maison : les détecteurs de QAI
La qualité de l'air est un enjeu sanitaire majeur. On sait que l'air intérieur de nos maison est beaucoup plus pollué que l'extérieur. L'accumulation des polluants et notamment des virus constitue un enjeu majeur pour notre santé. D'où la nécessité d'une bonne ventilation par les systèmes mécanique ( VMC, VMI, VMR ), ce qui n'empêche pas de devoir ouvrir les fenêtres régulièrement. Pour savoir quand il faut le faire, il est nécessaire de posséder un détecteur qui mesure différents facteurs sanitaires et de confort. Encore faut-il qu'il donne des informations claires et fiables et que l'on sache les interpréter. La ventilation, le chauffage et l'action sur l'humidité sont les actions permettant d'améliorer la qualité de l'air et de se prémunir contre certain désagréments (inconfort) et pathologies.