En menuiserie, beaucoup d’opérations, en particulier le sciage (et accessoirement le perçage), imposent une prise de mesures précise, suivie d’un traçage bien net, avec des outils de qualité.
Outils et techniques de traçage
Outils de mesure
Le mètre pliant (simple à 5 branches, ou double à 10 branches) permet des mesures suffisamment précises pour la majorité des travaux. Vous pouvez aussi vous servir des graduations de l’équerre ou du réglet métallique. Le mètre ruban est assez imprécis.
Outils de traçage
Le report des mesures et le tracé se font avec un crayon plat de menuisier à mine grasse finement taillée. Évitez les feutres , marqueurs et autres stylos-bille, dont l’encre s’incruste dans les fibres de façon indélébile, et fuse dans le bois, rendant le trait ou les repères peu lisibles. Reportez toujours les mesures d’abord sur les chants (épaisseur) puis sur les parements.
Les points de repère seront toujours matérialisés par une croix ou un V et non par un point, insuffisamment visible. Tenez compte de l’épaisseur du trait de scie, qui peut dépasser 1 mm : pour éviter les mauvaises surprises, sciez toujours à l’extérieur du trait (côté chute).
La pointe à tracer permet un report très précis des cotes ; elle sera utilisée pour les assemblages.
Reports de cotes
Un certain nombre d’outils servent au report des cotes et au traçage. Ce sont :
– l’équerre (de préférence à branche graduée) pour tracer les angles droits ;
– la fausse équerre (ou sauterelle) à deux branches articulées, pour tracer tous les angles de 0° à 180° ;
– le compas (de préférence à pointes sèches) pour tracer les cercles, mais aussi pour déterminer des angles à 90° et 45°. On s’en sert aussi pour vérifier l’équidistance des tracés ;
– le trusquin pour tracer une parallèle à un chant bien dressé.
Le calepinage
Il consiste à tracer des signes (souvent cabalistiques chez les menuisiers professionnels) sur les pièces pour les identifier après le sciage et en particulier identifier facilement celles qui vont ensemble (assemblages).