Les conseils qui suivent sont donnés à titre indicatif et ne dispensent pas d'une consultation auprès d'un médecin qui seul pourra adapter un traitement à votre cas particulier.
Limiter l'exposition aux pollens
• Suivre les bulletins polliniques : consultez régulièrement les prévisions de pollens et évitez de sortir lors des pics de polllens.
• Privilégier les sorties aux bons moments : les concentrations sont plus faibles tôt le matin ou après la pluie.
• Fermer les fenêtres : à la maison et en voiture, utilisez la climatisation avec un filtre adapté. Faites de même pour les entrées d'air de la VMC (ventilation mécanique contrôlée).
• Porter des lunettes neutre ou de soleil et un masque quand vous sortez : cela limite le contact des pollens avec les yeux et les voies respiratoires.
Adopter de bonnes habitudes à la maison
• Se doucher et changer de vêtements après une sortie : les pollens s'accrochent aux cheveux et aux vêtements.
• Éviter de faire sécher le linge à l'extérieur : cela empêche les pollens de s’y déposer. À défaut d'une pièce adaptée, utilisez unsèche-linge.
• Passer régulièrement l’aspirateur : privilégiez un modèle avec un filtre HEPA qui assure une micro-filtration.
• Utiliser un purificateur d'air : il réduit la concentration de pollens en intérieur. Nettoyez ou changez régulièrement les filtres.
3. Avoir un traitement adapté
• Les antihistaminiques et les corticoïdes soulagent les symptômes (sur avis médical).
• Lavage nasal au sérum physiologique élimine les pollens des muqueuses.
• Désensibilisation : une option pour réduire l’intensité des allergies sur le long terme.
En combinant ces mesures, vous pourrez mieux gérer les allergies aux pollens et de limiter leur impact au quotidien.
Le traitement de l'air dans la maison
Le souci de respirer un air de qualité, plus sain, moins pollué, fait partie des préoccupations de confort, au même titre que de bénéficier du chauffage ou de la climatisation. C’est aujourd’hui possible grâce à divers équipements, dont il faut savoir apprécier l’efficacité. Sans ce renouvellement, l'air intérieur peut être de 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur, même en ville. La règlementation sur le sujet est ancienne avec l'arrêté du 22 mars 1982 et celui du 24 mars 1983.