Elles se caractérisent à la fois par l’utilisation de matériaux vertueux, par des modes constructifs et des options d’utilisation visant toute à la sobriété, notamment énergétique.
Parmi ces maison peu énergivores on peut regrouper :
- la maison BBC (basse consommation) ;
- la maison passive (qui peut pratiquement se passer de chauffage) .
La maison basse consommation
Le label et la norme BBC-Effinergie a été instauré en 2019 dans le cadre d’un partenariat avec l’ADEME (Agence Française de la Maîtrise de l’énergie) avec pour objectif de réduire par 4 la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre en 2050. Il est devenu obligatoire dans le neuf en 2013 avec la Réglementation Thermique 2012 et confirmé bien sûr avec la Réglementation Environnementale 2020. Il s’agit d’obtenir une consommation d’énergie primaire ne dépassant pas 50 kWh/ep/m2/an en construction neuve. Un label de même nature concerne la rénovation (le seuil étant fixé à 80 kWh/ep/m2/an).. Le classement énergétique des maisons BBC se situe entre A et B. les émissions de CO2 ne doivent pas dépasser 6 kg eqCO2/m²/an.
Les postes concernés sont :
- le chauffage ;
- la ventilation ;
- le rafraichissement ;
- l’eau chaude ;
- l’éclairage ;
- l’étanchéité à l’air du bâtiment.
Conception bioclimatique, isolation thermique performante, rendement optimal des équipements, choix du mode de chauffage, utilisation d’énergies renouvelables sont les clés d’obtention du label.
La maison passive
Ce n’est pas un label reconnu officiellement en France, mais un concept qui nous vient d’Allemagne sous le nom de « Passivhaus », et qui prend la forme d’un label qui y est accordé par le Passivhaus Institut aux bâtiments neufs dont les besoins de chauffage sont inférieurs à 15 kWh/ep/m2/an, à raison de 4 niveaux de certification. Une version aux niveaux de performance légèrement moins contraignant existe pour la rénovation.
Les critères à respecter sont :
- un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh par m2 par an
- une consommation totale d’énergie primaire inférieure à 120 kWh par m2 par an (tous les usages sont inclus, y compris les électroménagers)
- une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression, inférieure ou égale à 0,6 par heure
- une surchauffe intérieure inférieur à 10% des heures de l’année : la température est inférieure à 25°C 90% du temps
Concrètement, c’est le fait que la maison passive puisse pratiquement se passer de chauffage qui a marqué les esprits. Ce résultat est obtenu par une isolation thermique très performante, une étanchéité à l’air supérieure avec utilisation de la VMV double flux, l’intégration de l’énergie solaire. L’orientation du bâti au Sud avec de larges ouvertures à vitrage isolant, permettant de bénéficier des apports de chaleur solaires gratuits, est préconisé. Dans bien des cas, la chaleur dégagée par les habitants et les différents équipements électriques de la maison suffisent à assurer le chauffage du logement.