LES DIFFÉRENTS MÉTAUX
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Les métaux non ferreux
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Cuivre
De couleur rouge-brun, il possède une excellente résistance à l’oxydation, mais aussi aux chocs et aux frottements. Il est, en revanche, malléable (surtout lorsqu’il est recuit), se scie et se lime facilement. On le trouve en plaque, mais on l’utilise surtout en tube.
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Plomb
Plus tendre et plus malléable que le cuivre, il a longtemps été utilisé pour la réalisation des installations sanitaires (d’où le terme de “plomberie”), qu’il s’agisse des canalisations d’alimentation ou de celles d’évacuation. Il est aujourd’hui interdit dans les installation neuves et doit être éradiqué des anciennes pour des raisons sanitaires (il donne le saturnisme, une maladie extrêmement grave). Il a supplanté le cuivre, le PER et le multicouche pour les alimentations et le PVC pour les évacuations. Il possède un point de fusion très bas et une faible résistance mécanique.
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Étain
Il a été pendant longtemps le métal “culinaire” par excellence, en raison de sa parfaite neutralité au contact des différents aliments. Hier très bon marché, son prix l’écarte aujourd’hui d’une utilisation quotidienne. Son point de fusion bas et sa bonne résistance, après refroidissement, en font un bon métal d’apport pour certaines soudures soumises à de faibles efforts mécaniques.
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Aluminium
C’est le plus “récent” des métaux non ferreux, puisqu’on ne le trouve pas spontanément dans la nature. Il est en effet obtenu par un procédé de transformation électrique (réduction électrolytique) de l’alumine, elle-même obtenue à partir de la bauxite rouge. C’est un métal très léger, malléable, qui ne s’altère pas à l’eau et qui est parfaitement neutre en présence des différents aliments, d’où son utilisation fréquente pour la fabrication d’ustensiles culinaires. Assez malléable, il se travaille facilement, mais ne peut être soudé.
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Les métaux ferreux
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Fonte
Elle provient de la fusion directe du minerai de fer associé à un fondant et à du coke, et s’apparente à un alliage dans la mesure où elle a une faible teneur en carbone, en silicium et en manganèse. Très utilisée pour certaines pièces de fortes dimensions souvent soumises à des températures élevées, la fonte est très rigide, cassante, difficile à scier, à percer, pratiquement impossible à souder par l’amateur.
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Fer
Il a longtemps été extrait du minerai de fer, par réduction avec le charbon de bois ou avec la houille. Il est désormais obtenu par différents procédés modernes liés, pour la plupart, à la production de la fonte. Résistant, relativement malléable lorsqu’on le chauffe, facile à scier, à percer et à limer avec des outils adéquats, il se soude et se brase sans problème. Il est cependant sensible à l’oxydation (il rouille) tant à l’air qu’à l’eau.
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Acier
Il peut être considéré comme un alliage de fer et de carbone, doté de caractéristiques mécaniques de haute résistance du fait d’un traitement spécifique. Il existe un grand nombre de “qualités” d’acier (des aciers très durs au fer-blanc).
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Les alliages
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Il s’agit, comme leur nom l’indique, de mélanges de métaux, le plus souvent non ferreux. Le plus ancien et le plus connu est le bronze, mélange de cuivre et d’étain qui bénéficie, par rapport à ces deux métaux, d’une plus grande résistance et d’une meilleure tenue à la corrosion. On peut le scier, le percer, le limer et le braser facilement. Le laiton est, comme le bronze, connu depuis longtemps. C’est un alliage de cuivre et de zinc, résistant à l’état normal, mais malléable lorsqu’il est recuit. Il durcit sous l’effet du martelage.
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