Pour cette première brève de Christian PESSEY, nous abordons le thème du gaz vert ! Comment est-il produit ? Quels sont ses nombreux avantages et quel impact a-t-il les objectifs de décarbonation fixés pour 2050 ?
Pourquoi parle-t-on de gaz "vert" ?
Ces derniers temps, l’adjectif « vert » est souvent mis à toutes les sauces. Naturel, Organique, Propre, Écologique, Bio. Durable, Renouvelable sont les qualificatifs les plus proches de l’adjectif « vert » notamment en matière d’énergie. En relation avec ces adjectifs, le gaz peut réellement être ainsi qualifié, dès lors qu’il n’est pas fossile, comme le gaz naturel qui est issu de la décomposition de matières organiques au fond des océans il y a plusieurs millions d’années.
Comment est-il produit ?
Le gaz vert, lui, est produit en un temps très court, sous la forme de méthane ou plutôt du biométhane, issu de la décomposition de matières végétales, déchets agricoles, alimentaires, de compost d’herbe et autres végétaux. Le gaz vert est donc bien renouvelable et durable, biologique, plus propre car il dégage en brûlant moins de CO2, organique et naturel, l’artificialisation de sa production n’étant qu’une accélération considérable de son processus de fabrication, associé généralement à des déchets agricoles.
Une énergie propre
Le gaz vert coche toutes les cases d’une énergie propre et renouvelable, aussi performant que le gaz naturel et que d’autres énergies. Il ne reste plus qu’à généraliser sa production pour positionner le gaz au rang des énergies qui sont sans atteintes à l’environnement, idéal pour une utilisation rationnelle des installations de chauffage existantes qui représentent plus de 40% des systèmes de chauffage installés.
Une association avec d’autres systèmes vertueux comme la pompe à chaleur, autrement dit l’hybridation, constitue la solution idéale tant en matière d’efficacité que de coût.
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