On parle beaucoup ces derniers temps de bétons biosourcés ou de bétons naturels qui représenteraient une avancée importante dans le domaine de la construction durable et de la réduction de l'empreinte environnementale qui prennent de plus en plus de place dans les préoccupations du public et bien sûr des constructeurs et promoteurs.
Le béton naturel, c'est quoi ?
S'ils utilisent un liant hydraulique classique (ciment ou chaux, parfois les deux) leur bilan carbone est nettement meilleur que celui des bétons traditionnels grâce à des "granulats" biosourcés et non plus minéraux, non-renouvelables comme le sable et les graviers.
Ils sont remplacés par des matériaux provenant de biomasse végétale, tels que la fibre de bois, une partie du chanvre (la chènevotte), le liège, le lin, le colza, la paille de riz, etc. On utilise même la fibre résiduelle du broyage de la canne à sucre et une plante dédiée : le miscanthus ou «Herbe à Éléphant », « Eulalie » ou « Roseau de Chine », une graminée géante qui pousse vite.
Quelles sont ses performances ?
Les performances mécaniques de ce genre de béton sont bonnes bien que moindres que celles du béton classique. Mais il est meilleur sur le plan :
– du poids,
– de l’isolation tant thermique qu’acoustique,
– de la régulation de l’humidité
Vers une construction responsable et respectueuse de l'environnement
La transition vers les bétons biosourcés est le reflet d’une tendance lourde vers une construction plus respectueuse de l'environnement et plus durable. Il reste bien sûr des défis techniques à relever, mais l’adoption progressive de ce béton favorise l'innovation et la création d'un secteur de la construction plus responsable.
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