Il est souvent dit que l'air intérieur des maisons est très pollué. Dans cette vidéo, Christian PESSEY, avec l'aide de QUALITEL, vous explique comment identifier ces polluants et comment agir pour en réduire le nombre et donc leur impact sur la santé.
On dit souvent que l’air intérieur des maisons est plus pollué que l’extérieur. C’est la conjugaison du renforcement de l’étanchéité du logement et d’une mauvaise ventilation, qui aboutit à la concentration des polluants.
Ces polluants viennent d’abord de l’intérieur
- Humidité et condensation, qui sont à l’origine de moisissures
- Résidus de mauvaises combustions des poêles ou des inserts
- Les fumées et vapeurs de cuisine
- Les COV, les fameux composants organiques volatils qui résultent des peintures, des colles, des revêtements et de certains meubles de la maison
- Le tabac, l’encens, les bougies d’intérieur, le dégagement des huiles essentielles
- Certains produits ménagers
Il y a aussi les polluants venant de l’extérieur
Ils sont généralement aspirés dans l’intérieur quand on ouvre les fenêtres, quand on ouvre les portes et par la VMC
- Les pollutions industrielles
- Les fumées des chauffages au bois, anciens, peu performants
- Le trafic routier
- Les pesticides, les pollens, le radon
Les conséquences sur la santé sont multiples telles que des maux de tête, des irritations et des problèmes respiratoires comme l’asthme…
Les solutions existent
- La ventilation naturelle en ouvrant ses fenêtres plusieurs fois par jour
- Les ventilations mécaniques contrôlées (VMC)
- Les ventilations mécaniques par insufflation (VMI)
- Les extracteurs dans un certain nombre de pièces sensibles comme la cuisine, la salle de bains, les toilettes
Vous pouvez aussi être vigilant et privilégier l'utilisation de produits, de meubles qui bénéficient d’un étiquetage environnemental favorable.

Pour les logements neufs, les maisons individuelles comme les appartements privilégiez ceux qui bénéficient d’une certification NF Habitat
