Les critères de choix d'un insert
L'encombrement d'un insert
C'est certainement le premier critère à prendre en compte : l'insert doit occuper tout le foyer et s'adapter au plus juste aux dimensions de celui-ci. C'est la condition essentielle pour éviter une dispersion des calories.
La bonne puissance de l'insert
On mesure la puissance d'un insert en watts, comme n'importe quel autre moyen de chauffage. On considère que dans un logement moyennement isolé, il faut compter 100 W / m2 avec une hauteur sous plafond de l'ordre de 2,50 m. Pour un logement très bien isolé, on peut descendre à 60 W / m2.
L'autonomie de l'insert
C'est un facteur de choix important. Plus l'autonomie est grande et moins vous aurez à recharger l'insert. L'autonomie est généralement d'une douzaine d'heures mais il existe des appareils à feu continu dont l'autonomie peut atteindre 24 h.
Le rendement de l'insert
Plus le rendement est élevé et plus l'insert est économique et performant. Comme la combustion est plus complète, il est aussi moins émissif en particules fines, donc moins polluant. Les appareils labellisés Flamme Verte (7 étoiles) affichent un rendement de 75% (à comparer aux 35% d'une cheminée à foyer ouvert).
Les différentes énergies pour les inserts
Le bois bûche est évidemment le principal combustible utilisé dans un insert. Il existe cependant des appareils à granulé (encore plus performants que la bûche). On trouve aussi des inserts à gaz naturel dont l'effet est devenu très réaliste. Les appareils à éthanol ne doivent être considérés que comme décoratifs et des chauffage d'appoint.
Les aides pour les inserts
Les inserts à bois et à granulé bénéficie des mêmes aide que les poêles et chaudières utilisant cette énergie : Maprimerénov', CEE et aides locales, TVA à 5,5%, prêt à taux zéro à condition d'être vendu et installés par un professionnel RGE. Seul les appareils labellisés Flamme Verte 7 étoiles sont accessibles aux aides.
Conduit de fumée pour les inserts
Le conduit sur lequel sera raccordé l'insert doit être en bon état. Compte tenu de la chaleur des fumées qu'il dégage (liée au rendement), le conduit doit pratiquement toujours être tubé, et ce sur toute la longueur du conduit, de la sortie de l'appareil à celle de la souche de cheminée.