
Préparer le mortier et le béton
Le travail de maçonnerie repose principalement sur le gâchage du mortier et du béton, nécessaires à l’assemblage d'une large partie des produits de maçonnerie.
Le béton est un matériau de construction très ancien : sans remonter aux Romains, il y a plusieurs siècles que l'on construit des maisons et des immeubles en béton et des structures civiles comme les ponts et même les routes, les places, les trottoirs, etc. En France, 80% des constructions réalisées actuellement seraient en béton. C'est une réalité incontournable, un fait économique et social. Il y a des solutions pour répondre au problème l'impact négatif du béton sur l'environnement, pour le rendre moins polluant et pour construire avec un matériau recyclable et recyclé.
Même si les cimentiers font de réels effort pour réduire l'impact environnemental du cycle de production du béton, les moyen d'agir sur celui-ci sont réduits. Pour faire du béton, il faut extraire des matériaux de l'environnement naturel : calcaire, argile, sable, gravier, avec un impact sur le milieu naturel, sur la végétation, la faune, la flore, le paysage. Il faut broyer ces composant, les porter à haute température (1450° C), d'où une importante dépense d'énergie et une production considérable de CO2, pour obtenir du clinker, base du ciment. Il faut le mélanger à du sable, du gravier et de l'eau avec, de nouveau, un impact sur l'environnement. Pour des ouvrages importants, il faut le transporter depuis la centrale de production jusqu'au lieu d'utilisation avec des camions gros consommateurs d'énergie et très impactants sur l'environnement. S'ajoute la nécessaire production d'acier pour la fabrication des fers indispensables pour rigidifier les structures. En fin de vie du bâtiment, la déconstruction est très difficile et gourmande à nouveau en énergie. Les déchets, importants, ont été jusqu'à présent stockés par enfouissage et peu valorisés, une situation qui peut rapidement évoluer favorablement.
L'une des solutions actuellement envisagée serait la fabrication de béton sans...ciment, auquel on substituerait un liant dit "géo-polymère" constitué de cendres provenant des centrales à charbon ou bien du laitier de haut fourneau. Un tel liant se solidifie à température ambiante, sans besoin de chauffage.
Un espoir important repose désormais sur le graphène, un matériau né de la recherche scientifique et technique à l'université de Manchester en 2004. Un matériau "miracle" qui permet de réduire de moitié la quantité de matériau pour obtenir du béton, et qui pourrait remplacer le ciment avec pour autre avantage d'être totalement recyclable.
L'autre perspective intéressante réside dans le recyclage des composants du béton, permettant d'obtenir un matériau à 98% recyclé (les adjuvants n'étant pas reyclables et récupérables). Il existe déjà une usine à Altkirch, dans le Haut-Rhin, spécialisée dans la production de clinker 100% recyclé. Des granulats (sable et graviers) issus de déconstruction ont permis la production d'un béton 100 % recyclé par Holcim et Sequens, Même l'eau provient des structure de lavage. Ce béton va servir (2023-2024) à la construction de deux résidences de logement en France (Sequens / Action Logement), à Gennevilliers. On peut vraiment parler de béton "circulaire", puisqu'il résulte notamment de la déconstruction de bâtiments existants impossibles à rénover. Un tri est nécessaire pour séparer le bétons de autres matériaux de construction (armatures, plâtre, matières plastiques, etc.) au moment de la déconstruction des bâtiments ou infrastructures, et au moment du traitement des déchets.
Mis à jour le 12/01/2025
Préparer le mortier et le béton
Le travail de maçonnerie repose principalement sur le gâchage du mortier et du béton, nécessaires à l’assemblage d'une large partie des produits de maçonnerie.
Dalle en béton fissurée rapidement : pourquoi?
Un artisan maçon est venu couler une dalle en béton pour notre future terrasse par une belle journée ensoleillée (il n'a donc pas été dérangé par la pluie, ce qu'il redoutait). À peine 15 jours plus tard, alors qu'il allait commencer à la carreler, elle est déjà toute fissurée ! Je lui ai dit d'arrêter le chantier. Il prétend que c'est pas grave, que c'est classique car le terrain se tasse sous le poids du béton et que de toutes façons ce ne se verra pas une fois le carrelage posé : qu'en pensez-vous? Hans
Semelles de fondation en béton
Les maisons individuelles reposent prioritairement aujourd'hui sur des semelles en béton armé, sans sous-sol. Un soin particulier doit être apporté au coulage de ce type de fondations.
Le coulage de fondations est presque toujours nécessaire pour assurer la stabilité au sol des ouvrages ; elles peuvent se réduire à une simple semelle de mortier de quelques centimètres d’épaisseur pour un muret ou être constituées de longrines de fortes épaisseurs en béton armé pour les murs porteurs.
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