La ventilation mécanique contrôlée, connue sous le sigle VMC, a longtemps été le parent pauvre des aides gouvernementales, consistant jusqu'en 2020 en un crédit d'impôt, le fameux CITE. Le "tir" est aujourd'hui corrigé avec l'intégration de la VMC à Maprimerénov et au CEE, les primes issues des certificats d'énergie.
Il faut distinguer:
– la VMC simple flux (aspiration de l'air extérieur par des réglettes sur le haut des fenêtres) et évacuation de l'air vicié par des bouches situées dans les pièces dites "techniques" (cuisine, salle de bains, toilette), via un caisson d'aspiration situé dans les combles, par une sortie en toiture ;
– la VMC double-flux qui aspire l'air frais en toiture et le rejette de même, via un caisson contenant un échangeur, où l'air entrant est réchauffé par l'air sortant.
La VMC double-flux évitant les déperditions de chaleur pour intrusion d'air froid en la maison est mieux subventionnée que le VMC simple flux. La prime peut atteindre 4441€ en barème bleu (4000 € pour Maprimerénov' et 441 € pour les CEE) en 2021. Le barème de Maprimerénov' est très dégressif en fonction des revenus mais la prime CEE reste stable.
Le spécialiste français de la VMC est la société ALDÈS, qui dispose d'un réseau d'installateurs.
Le traitement de l'air dans la maison
Le souci de respirer un air de qualité, plus sain, moins pollué, fait partie des préoccupations de confort, au même titre que de bénéficier du chauffage ou de la climatisation. C’est aujourd’hui possible grâce à divers équipements, dont il faut savoir apprécier l’efficacité. Sans ce renouvellement, l'air intérieur peut être de 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur, même en ville. La règlementation sur le sujet est ancienne avec l'arrêté du 22 mars 1982 et celui du 24 mars 1983.