Différentes techniques de motorisations de portail sont à appliquer en fonction de la configuration des lieux et du type de portail.
Les techniques de motorisation de portail
Les équipements proposés pour manœuvrer un portail sont adaptés aux formes des ouvrants et à leurs dimensions (surtout leur masse) et peuvent utiliser diverses techniques.
Moteurs et vérins pour la motorisation de portail
Les moteurs électriques qui actionnent les vantaux du portail représentent l’élément actif du système. La puissance et la technicité du mécanisme conditionnent le prix de ces équipements.
• L’entraînement électrique direct est le dispositif de motorisation le plus simple, où un moteur (asynchrone ou universel) entraîne le mécanisme d’ouverture/fermeture par l’intermédiaire d’un réducteur à engrenages. Différents mécanismes peuvent être utilisés :
– Le mécanisme à bras articulés est le plus simple pour un portail à vantaux battants, mais il exige un dégagement important des bras.
– Le mécanisme à crémaillère ne convient qu’aux portails coulissants, installés quand il n’y a pas de place pour le débattement de vantaux.
– Le vérin linéaire est une vis sans fin que le moteur fait tourner dans un écrou fixé au vantail à déplacer.
• L’entraînement électro-hydraulique représente la solution la plus évoluée, car l’hydraulique apporte puissance et silence de fonctionnement.
– Le vérin hydraulique linéaire est le seul apte à motoriser des vantaux de grandes dimensions et de masse importante (grille en fer forgé, grands portails en bois plein). Son dégagement très réduit permet de l’intégrer harmonieusement sans défigurer le style du portail. Son silence de fonctionnement lui assure une discrétion appréciable la nuit.
– Le moteur hydraulique s’adapte aux équipements pour vantaux coulissants de grande taille et de masse importante, surtout quand ils sont fréquemment manœuvrés.
Commande et sécurité
Les systèmes de commande de ces moteurs doivent obligatoirement comporter un certain nombre de sécurités, afin d’éviter de coincer un objet, une personne ou un animal.
La commande de la motorisation de portail
Elle peut être assurée par différents dispositifs, parfois utilisables en parallèle, mais toujours protégés, soit par un codage, soit par une clé de sécurité :
– la commande manuelle peut s’effectuer au moyen d’une clé de sécurité ou d’un clavier à code commandant la motorisation. Elle oblige à s'approcher du portail à pied, ce qui peut convenir pour un portillon, mais pas pour une ouverture à franchir en voiture ou à moto.
– la commande à distance se fait par une télécommande permettant l'ouverture sans avoir à sortir du véhicule. Le boîtier de réception doit être situé à l'intérieur de la propriété.
La sécurité de la motorisation de portail
Le moteur doit s'arrêter automatiquement, d’une part quand le vantail arrive en butée, d’autre part au cas où le mouvement bute sur un obstacle imprévu (norme NF P 25-362). La fermeture du portail doit être temporisée, pour laisser suffisamment de temps au véhicule de franchir le portail et refermer celui-ci.
- La cellule photoélectrique décèle la présence d’un objet dans le champ de déplacement du vantail.
- Le détecteur de proximité inductif donne le signal d’arrêt quand le vantail arrive en butée (ouvert ou fermé).
- Le limiteur d’effort intervient quand l’effort déployé pour fermer le vantail excède la valeur normale, signalant un blocage.
- La lèvre sensible (appelée également “antipince-doigts”) arrête le moteur quand elle se trouve comprimée avant que le vantail n’arrive en fin de course.
- Le feu clignotant orange, qui fonctionne pendant toute la durée de déplacement du vantail, doit équiper tout portail motorisé à fonctionnement automatique donnant directement sur un la voie publique.
- Un éclairage de la zone est obligatoire pour tout portail à fonctionnement automatique.
- Tout portail motorisé doit pouvoir fonctionner manuellement.