Les rafraîchisseurs sont ils une alternative aux climatiseurs dans une certaine mesure, oui, les premiers ne pouvant cependant rivaliser avec les second et terme d'abaissement significative de la température. Il est vrai que la climatisation des voiture nous a habitué à une baisse de 10 voire 20° C de la température extérieure / intérieur. Ceci étant on en connaît les conséquences notamment sur la santé. Dans une maison, l'autre conséquence en est aussi une consommation astronomique d'énergie. Un rafraîchisseur ne permet d'abaisser la température que de quelques degrés, mais n'est-ce pas suffisant au regard de la sensation de bien être?
Le principe de fonctionnement du rafraîchisseur
Ce principe est simple et peu coûteux en énergie : l’air chaud de la pièce est propulsé par un ventilateur à travers un échangeur humide, une sorte de tampon mouillé. En s’évaporant, l’eau absorbe les calories présentes dans l’air, ce qui le rafraîchit de quelques degrés à la sortie de l'appareil. C'est ce qu'on appelle le rafraîchissement adiabatique de plus en plus utilisé dans le secteur tertiaire (bureaux, entrepôts, etc.) et dans l'habitat... en Australie, par exemple.
Avantages du rafraîchisseur
Les avantages sont nombreux :
- il consomme très peu d’électricité (pas de compresseur mais un simple ventilateur)
- il prend moins de place qu’un climatiseur mobile
- il n’a pas besoin de sortie vers l’extérieur
- il fait moins de bruit
- il génère un flux d’air frais mais pas glacé qui est très agréable
- il est beaucoup moins cher qu’un climatiseur
- il n'utilise pas de liquide frigorigène potentiellement dangereux pour l'environnement
Inconvénients du rafraîchisseur
Le principal inconvénient est… que ce n’est pas un climatiseur et qu’il ne permet d’abaisser la température que de quelques degrés. On parlera plutôt de sensation de fraîcheur que d’abaissement significatif de la température. Pour accentuer ses performances, on pourra placer des glaçons dans le réservoir, car plus l’eau est fraîche et plus le rafraîchisseur… rafraîchit. Pour beaucoup cet inconvénient d'une moindre efficacité serait plutôt un avantage car il évite les problèmes pulmonaires liés à un choc thermique trop important. À noter, que le rafraîchisseur augmente le taux d'humidité dans l'air, ce qui, dans certains cas, peut être considérer comme un inconvénient ou, à l'inverse un avantage dans les milieux dont l'atmosphère trop sèche. Ceci étant, il faut noter que du fait même de son principe de fonctionnement, le rafraîchisseur est d’autant moins efficace que l’air est humide.
L'entretien du rafraîchisseur
Il faut noter qu'un rafraîchisseur doit faire l'objet d'un entretien régulier :
- nettoyage du tampon à l’eau claire une fois par mois,
- vidange et nettoyage régulier du bac,
- dépoussiérage et nettoyage du filtre à poussière,
- remplacement du filtre à charbon actif si l’appareil en est doté.
Attention : les rafraîchisseurs n’aiment pas l’eau calcaire, qui bouche le tampon de l’échangeur quand l’eau s’évapore!
Installation clim réversible : pourquoi ne peut-on plus le faire soi-même?
Je suis en pleine réfection de mon appartement 61 m 2 que je refais entièrement, j'envisage d installer une clim réversible pour la pièce principale, je l avais fait il y a une quinzaine d années dans un autre appartement sans grande difficulté d installation et de branchement acheter à l époque chez Castorama, je me suis rendu chez un détaillant et à ma grande surprise ce n'est plus possible, il faut passer par un professionnel pour l'acheter. Pouvez-vous m'indiquer les causes de ce changement de législation, alors que c'est vraiment pas compliqué à brancher Alex
Le traitement de l'air dans la maison
Le souci de respirer un air de qualité, plus sain, moins pollué, fait partie des préoccupations de confort, au même titre que de bénéficier du chauffage ou de la climatisation. C’est aujourd’hui possible grâce à divers équipements, dont il faut savoir apprécier l’efficacité. Sans ce renouvellement, l'air intérieur peut être de 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur, même en ville. La règlementation sur le sujet est ancienne avec l'arrêté du 22 mars 1982 et celui du 24 mars 1983.