La liaison entre deux tubes en cuivre peut s’effectuer par brasage, appelé aussi parfois "soudure douce". C’est la solution la plus économique, et donc la plus utilisée par les professionnels et par les amateurs avertis. Elle fait appel à une technique simple : le brasage par capillarité, qui s’obtient en chauffant fortement des pièces de métal (ici, en cuivre) jointives et en remplissant le très faible interstice compris entre les pièces avec un métal d’apport, au point de fusion supérieur à celui des pièces à assembler.
Méthodes d'assemblage
Le brasage
Il ne serait pas possible de braser en bout deux tubes de même diamètre. La technique la plus simple consiste à utiliser des raccords en cuivre, sorte de manchons dont le diamètre intérieur est à peine supérieur au diamètre extérieur des tubes à assembler : l’interstice est de l’ordre de 50/100e de mm. Il peut s’agir de raccords droits de prolongation, de coudes ou de T de dérivation. Ils existent dans des tailles correspondant aux diamètres standards de tubes en cuivre disponibles sur le marché.
Le manchonnage
Il est possible aussi d'emboîter deux tubes sans raccord. Il faut pour cela évaser l'extrémité de l'un des tubes pour l'assembler à un autre : c'est le manchonnage. On utilise pour cela un mandrin ou une pince à emboîture. Pour que le tube puisse être évaser, il faut qu'il soit recuit ou qu'il le soit en le chauffant au rouge avec la flamme d'une lampe à souder ou d'un chalumeau.
La préparation des pièces
Nettoyez l’extrémité des tubes avec de la laine d’acier et ébarbez la coupe à l’aide d’une lime. La qualité du brasage dépend pour une grande part de la préparation des pièces : dégraissage et décapage.
Enduisez de flux décapant la partie des tubes qui sera recouverte par le raccord. Assemblez les tubes avec ce dernier. Dans tous les cas où cela est possible, il est préférable de réaliser les assemblages dans un étau, pour mettre ensuite en place des éléments entiers de l’installation, pour limiter le nombre des brasures effectuées contre les murs. Pour celles-ci, une plaque anti-feu est indispensable, afin de ne pas endommager la maçonnerie ou son revêtement.
Le brasage
Il faut une flamme permettant de porter le métal du tube à la température de fusion du métal d’apport. Pour les tubes de faible section, la flamme d’une lampe à souder suffit ; pour ceux de moyenne section, un chalumeau est nécessaire ; enfin, pour les tubes de très forte section ou les tubes d’acier, un chalumeau bi-gaz est indispensable.
• Dirigez le dard de la flamme sur les parties à assembler, jusqu’à ce qu’elles deviennent rouge sombre.
• Détournez alors la flamme.
• Approchez la baguette du bord du raccord. Le fil de brasure doit se liquéfier au contact du métal chauffé. La brasure file alors dans le joint, en le remplissant complètement (phénomène de capillarité). Si le fil ne fond pas, c’est que le métal n’est pas assez chaud.
La difficulté consiste à faire fondre la quantité exactement nécessaire de métal d’apport.
Après refroidissement des pièces, passez-les à la brosse métallique, puis nettoyez-les avec un chiffon humide pour éliminer les traces de flux.
Le brasage à flamme nue (ou soudure douce)
La liaison entre deux tubes en cuivre peut s’effectuer par brasage , appelé aussi parfois " soudure douce ". C’est la solution la plus économique, et donc la plus utilisée par les professionnels et par les amateurs avertis. Elle fait appel à une technique simple : le brasage par capillarité , qui s’obtient en chauffant fortement des pièces de métal (ici, en cuivre) jointives et en remplissant le très faible interstice compris entre les pièces avec un métal d’apport, au point de fusion supérieur à celui des pièces à assembler.