Le cloisonnement des pièces est généralement assuré par des structures en ossatures métalliques ou bois et de la plaque de plâtre. Cette solution a le mérite de la légèreté, mais impose un effort d'isolation, tant thermique qu'acoustique. Il existe des solutions de structures pleines plus efficaces et plus solides : les carreaux de plâtre et les carreaux de béton cellulaire.
Les carreaux de plâtre
Ils permettent l’édification facile et rapide de cloisons et le doublage de mur. L’assemblage se fait à joint mince, avec du mortier-colle. Les carreaux de plâtre présentent l’avantage de se scier aisément (de préférence avec une scie adaptée à denture large), ce qui facilite les coupes en bout de rangée pour un appareillage à mi-joint, mais aussi les découpes, rendues parfois nécessaires par le passage des canalisations. La présence de chants bouvetés (rainure et languette) permet un emboîtement qui suppose un joint mince, qui sera déposé au montage avec une truelle sur les quatre chants.
Le béton cellulaire
Longtemps considéré avec réserve par les maçons, le béton cellulaire fait aujourd’hui une percée significative dans le domaine de la construction individuelle. Outre ses qualités structurelles indéniables, le béton cellulaire se coupe facilement et bénéficie d’une légèreté appréciable. Certains blocs ont de surcroît des poignées ergonomiques qui facilitent grandement leur maniement et le travail du maçon : le bloc repose sur les deux premières phalanges et non sur l’extrémité des doigts, les paumes permettant de guider le bloc jusqu’à son positionnement parfait sur le lit de mortier-colle.
Les blocs de béton cellulaire se posent sur joint mince : il suffit de 10 l de mortier-colle par mètre cube de maçonnerie, contre 150 l de mortier avec des parpaings. Il est à noter aussi que le béton cellulaire fait obstacle à 99,9 % aux champs magnétiques, ce qui constitue une bonne précaution contre leur nuisance éventuelle. En revanche, cela impose l'utilisation de répéteurs pour le WiFi.